Survivre à l’adrénaline : mes expériences de saut à l’élastique autour du monde

Faire le plein d’adrénaline est devenu un besoin vital pour moi après avoir pris goût au saut à l’élastique. Un besoin qui m’a poussé à repousser mes limites et à chercher les moyens pour faire des sauts dans les meilleurs spots de sauts à l’élastique à travers le monde.

Amoureuse du saut à l’élastique dès 13 ans

Accro à l’adrénaline, la quête de sensations fortes m’amène à toujours dépasser mes limites. Il faut dire que cette passion, non sans une once de folie, m’est venue très tôt dans la vie. Ayant grandi dans le Var, dans les Alpes-Maritimes, je ne suis pas étrangère au bungy jumping. L’un des spots de sauts à l’élastique les plus incontournables en France, le Pont du Saut de la Mariée, étant dans la région.

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Je me souviens du jour où mon père a accepté de m’autoriser enfin à faire mon premier saut. Je n’avais pas plus de 13 ans quand j’y ai eu droit. Commence alors une série de sauts à l’élastique dans tous les endroits où on peut en faire, toujours en compagnie de l’un de mes parents d’abord. On organise mes vacances pour que je puisse avoir accès à des spots de sauts à l’élastique.

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A la conquête des plus hauts sauts de France

Une fois le saut à l’élastique dans le sang, on en redemande et on cherche toujours des sensations de plus en plus fortes. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps avant de partir à la conquête des plus hauts sauts connus en France. Bien sûr ! Le Pont de la Mariée devient vite une habitude pour moi et je commençais très vite à me mettre à rêver de plus.

Naturellement, je saute le pas pour effectuer mon premier saut sur le pont de Ponsonnas, un saut de 103 mètres dans le vide. Une différence de plus de 20 mètres – avec le saut du Pont de la Mariée – croyez-moi, est une sacrée différence. La chute dure un peu plus longtemps et la gravité se fait encore plus ressentir.

Cela m’a pris un peu de temps avant de tenter mon premier saut du pont de la Chaulière, un saut de 182 mètres dans le vide quand même ! Même avec des dizaines de sauts à l’élastique à mon compte à l’époque, le plus haut saut à l’élastique de France m’a réellement marqué. Je n’avais jamais connu une telle montée d’adrénaline avant ce saut. Mais je savais que quelque chose d’encore plus fabuleuse m’attendait.

Mes sauts à l’élastique autour du monde

Après mes sauts sur le pont de la Chaulière, je me sentais d’attaque pour les meilleurs spots de sauts à l’élastique à travers le monde. Naturellement, le spot le plus proche est qui soit un peu plus haut que celui de la Chaulière est celui du pont de Niouc, en Suisse – 190 mètres.

N’ayant pas encore eu les moyens pour un voyage en Afrique du Sud, j’ai vite essayé le barrage de Contra, Suisse pour ses 220 mètres de saut dans le vide. Après cette expérience, impossible d’ôter de ma tête la Tour Macao, en Chine. Un fantasme que j’ai réalisé en 2022.

En attendant de réunir toutes les conditions et les moyens pour sauter du haut des 321 mètres du Royal Gorge Bridge, USA, j’enchaîne les petits sauts là où je peux en faire et quand je peux en faire.

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